L’Arbre des mots qu’on aime » : 256 voix pour dessiner l’âme de Toulon
- 123blanquita

- 24 oct.
- 2 min de lecture
Toulon, le 24 octobre 2025 — Depuis son lancement, le projet « L’Arbre des mots qu’on aime » a rassemblé 256 participants – enfants, familles, éducateurs et animateurs – issus des centres aérés, des écoles et des médiathèques de Toulon. Une mosaïque de mots et d’émotions qui révèle, sans analyse statistique exhaustive, les valeurs et les rêves chers aux Tulonnais, petits et grands.

Les mots qui parlent le plus fort
Les contributions, classées par thèmes, dessinent un portrait touchant de ce qui anime la communauté. La famille arrive en tête avec 49 occurrences (maman, papa, fratrie…), suivie de près par l’amour (45 mentions, incluant cœur et love), confirmant que les liens affectifs sont au cœur des préoccupations. La gentillesse et l’entraide (17) ainsi que la nature (14) montrent une recherche d’harmonie et de connexion avec l’environnement.

Les enfants évoquent aussi l’école (12) et l’amitié (12), soulignant l’importance des espaces d’apprentissage et de socialisation. Plus surprenant, des thèmes comme l’espoir, le bonheur (10) ou la liberté (9) révèlent une quête d’idéal, tandis que des mots comme résilience ou art de vivre trahissent une maturité précoce face aux défis du quotidien.
Les loisirs (sport, jeux vidéo) et les objets du quotidien (maison, nounours) apparaissent en bonne place, rappelant que l’enfance oscille entre rêve et réalité. Enfin, des termes comme poésie, superpouvoir ou fête foraine (plus rares) ajoutent une touche de magie, prouvant que l’imaginaire reste bien vivant.
Un arbre qui grandit, une communauté qui se révèle
Ce projet, bien plus qu’une installation artistique, est devenu un miroir des aspirations tulonnaises. Les mots choisis, simples ou profonds, dessinent une carte émotionnelle de la ville, où famille, amour et nature forment le socle, tandis que liberté, respect et partage en tracent les horizons.
Prochaine étape
Alors que nous approchons des 50 % de participation, il est essentiel que les familles viennent découvrir l’œuvre durant les mois de décembre et janvier à la médiathèque du Pont du Las.


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